La VGC donne leur place aux artistes

Tristero prend ses quartier dans la Maison Gallait et redémarrage des résidences d’été dans les CC

Tristero prend ses quartier dans la Maison Gallait et redémarrage des résidences d’été dans les CC

« Tristero est un collectif de théâtre 100 % bruxellois. Je suis convaincu qu’il fera de la Maison Gallait un lieu à la fois vivant et ouvert. Après la fougue de la jeunesse du K.A.K., nous remettons volontiers cette maison à la fougue plus établie de Tristero », déclare Pascal Smet.

Tristero prend ses quartiers dans la rue Gallait , 80

La Commission communautaire flamande a lancé un appel ouvert en janvier pour la gestion et l’occupation de l’atelier d’artistes schaerbeekois du numéro 80 de la rue Gallait, occupé il y a peu encore par le collectif de jeunes artistes K.A.K. Tristero prendra possession des lieux dès septembre jusqu’à la fin 2025.

La compagnie de théâtre bruxelloise s’est distinguée comme le meilleur d’une sélection de huit candidats à l’issue d’une évaluation par un comité consultatif composé de membres du groupe de travail Arts et des partenaires locaux De Kriekelaar et TransfoCollect.

L’objectif est d’ouvrir le plus grand possible les portes aux autres artistes, organisations et résidences internationales, aux jeunes du quartier et aux partenaires locaux comme les écoles et les riverains du centre communautaire De Kriekelaar. Tristero veut faire de la Maison Gallait un espace de jeux, un atelier d’artistes, un lieu d’imagination et de rencontre.

Le bâtiment compte cinq ateliers, un studio pour une résidence eu un espace d’accueil et de représentation.

« Tristero a hâte de vivre et de travailler dans la maison du 80, rue Gallait au cours des prochaines années. La Maison Gallait sera un lieu où nous pourrons penser et réfléchir ensemble avec divers artistes et organisations. Un lieu où nous espérons réunir notre public, les divers habitants du quartier, mais aussi des invités insoupçonnés. La Maison Gallait est pour nous un rêve ambitieux. Un studio multidisciplinaire avec un espace scénique propre. Une maison pour de nouvelles histoires et de nouvelles images, ancrée dans la réalité environnante », explique la compagnie théâtrale Tristero.

Free Space : résidences d’été dans nos centres communautaires

Les 22 centres communautaires bruxellois (N22) et Kunstenwerkplaats ont lancé en avril un appel ouvert pour un « Free Space ». Pendant la période estivale, de nombreux centres communautaires s’ouvrent sur l’extérieur, sur les quartiers, et les différents locaux s’en trouvent sous-utilisés. Ils ouvrent donc volontiers ces espaces aux artistes pendant l’été. Les organisations sélectionnées se voient attribuées un espace de travail pour y développer leurs projets ou études artistiques.

Comme d’habitude, les besoins des artistes sont grands. En tout, ce sont 90 candidatures qui ont été déposées, pour 69 artistes qui ont reçu une place dans un des centres communautaires. Le monde des artistes recouvre une grande diversité : cirque, danse, théâtre, performance, arts plastiques, musique, multimédia... Une attention particulière est portée aux artistes débutants et à ceux qui ont une identité bruxelloise forte.

« La COVID a semé la pagaille dans de nombreux projets, beaucoup de nos artistes étaient encore à la recherche d’ateliers supplémentaires. C’est pourquoi nous mettons autant que possible le patrimoine de la VGC à leur disposition. Nous veillons à ce que Bruxelles soit et reste un des hauts lieux artistiques au niveau mondial. Si nous voulons faire de Bruxelles la capitale de la culture en 2030, nous devons continuer à les soutenir et à leur donner un chance dès aujourd’hui », affirme Pascal Smet. 

Femke Gyselinck, chorégraphe et danseuse : « Ces espaces sont essentiels pour travailler dans de bonnes conditions. Je dois pouvoir bouger et montrer mes travaux. J’ai été très heureuse de cet appel ouvert. » Elle travaille au projet « Gymnastics of the Mind » dans les centres communautaires.

Joycie Ruba, beat maker et DJ, sur 100% Free Space : « C’est une source d’inspiration de pouvoir occuper un autre lieu, d’une certaine manière seule dans une grande salle. C’est une autre ambiance que de rester toujours chez soi dans un même contexte. » Elle travaille au projet « Sisterhood ». Elle compose de la musique d’un groupe de jeunes danseuses qui expriment leur expérience de femme noires dans un mélange de slam et de poésie.

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